sábado, 1 de febrero de 2014

L´ histoire de Rose Bonbon

 
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Bonjour! Ici vous laissez une histoire que j'aime: Rose Bonbon d´ Adela Turin.
 

 

Il était une fois, au pays des éléphants, une tribu où les petites éléphantes  avaient de grands yeux brillants, la peau lisse comme une pomme et couleur rose bonbon.
 
Cette jolie couleur était due au fait que les éléphantes, depuis le premier jour de leur vie, ne mangeaient que des anémones et des pivoines.
 
Ce n’était pas vraiment par plaisir : les anémones, et plus encore les pivoines, ne sont pas du tout bonnes à manger mais elles donnent une peau bien lisse et bien rose et rendent les yeux grands et brillants.
 
Anémones et pivoines poussaient dans un jardin clôturé où les petites éléphantes restaient enfermées à jouer entre elles et à manger des fleurs.
 
- Fillettes, leur disaient leurs pères, finissez bien toutes les anémones, mangez jusqu’au bout vos pivoines, sinon vous ne deviendrez jamais aussi belles et roses
comme vos mamans, vous n’aurez jamais les yeux aussi grands et aussi brillants qu’elles et aucun éléphant ne voudra de vous plus tard.
 
         Et, pour encourager le rose à venir, on habillait les petites éléphantes avec des chaussons roses, des collerettes roses et de grands nœuds roses qu’on attachait au bout de leur queue.
 
         De leur enclos, les petites éléphantes regardaient leurs frères et leurs cousins, tous gris éléphant, jouer dans la savane, manger l’herbe verte, barboter dans l’eau du fleuve, se rouler dans la boue et faire la sieste sous les arbres. 
 
         Seule Paquerette ne rosissait pas du tout, malgré toutes les anémones et les pivoines qu’elle mangeait. Ce qui attristait beaucoup sa mère et fâchait énormément son père.
 
-          Voyons Paquerette, lui disaient ses parents, pourquoi restes-tu de cette vilaine couleur grise qui va si mal à une petite éléphante comme toi ? Y mettrais-tu de la mauvaise volonté ? Voudrais-tu te rebeller ?
-          Fais attention, Paquerette, si tu continues comme ça, tu ne deviendras jamais une belle éléphante !
 
Et Paquerette, toujours plus grise, se taisait. Et pour faire plaisir, elle reprenait encore une bouchée d’anémone et de pivoines.
 
Un jour, les parents de Paquerette  abandonnèrent tout espoir de la voir devenir belle et rose, avec de grands yeux brillants comme les autres éléphantes. Et ils décidèrent de la laisser enfin tranquille.
 
         Paquerette, soulagée, décida de sortir de l’enclos. Elle ôta ses chaussons, sa collerette et son joli nœud rose et s’en alla jouer dans l’herbe haute et dans les flaques de boue, sous les arbres chargés de fruits délicieux.
 
         Du jardinet, ses amies les petites éléphantes l’observaient. Le premier jour avec effroi, le deuxième avec perplexité, le troisième avec curiosité et le quatrième avec envie. Le cinquième jour, les plus courageuses d’entre elles commencèrent à sortir de l’enclos une par une.
 
Autour du jardinet où poussaient les pivoines et les anémones, on voyait s’empiler pêle-mêle les chaussons, les collerettes et les jolis nœuds roses, abandonnés.
 
Après avoir goûté aux plaisirs de l’herbe verte, des jeux dans la boue, des douches fraîches et des siestes à l’ombre des arbres touffus, plus une seule petite éléphante ne voulut jamais, ni porter des chaussons, ni manger des pivoines et des anémones, ni entrer dans un enclos.
 
Depuis ce temps-là, ce n’est plus à leur couleur qu’on distingue les éléphants des éléphantes.

 



 

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